Quand on évoque une campagne de communication dans l’univers éducatif, le réflexe est immédiat : on pense d’abord aux enseignants. Et pour cause, ils sont au cœur de la classe, au contact quotidien des élèves, prescripteurs naturels de contenus, d’outils et de pratiques pédagogiques.
Mais cette vision, aussi légitime soit-elle, reste partielle. Car dans l’écosystème éducatif, les décisions ne se prennent jamais seules, et l’influence ne circule jamais à sens unique.
Le thème d’Educatech Expo 2025, « Conjuguer les intelligences », résonne particulièrement avec cette réalité : pour qu’une campagne soit vraiment efficace, il faut orchestrer plusieurs voix, toucher plusieurs intelligences décisionnaires, croiser plusieurs regards. C’est cette approche systémique qui fait la différence entre une communication qui informe… et une communication qui transforme.
L’erreur classique : cibler uniquement les enseignants
Prenons un exemple concret : une entreprise EdTech lance une nouvelle solution numérique pour les établissements scolaires. Naturellement, elle concentre sa communication sur les enseignants via des bannières sur des sites pédagogiques, des newsletters spécialisées, des témoignages de profs innovants.
Résultat ? De l’intérêt, certes. Mais pas de déploiement à grande échelle.
Pourquoi ? Parce que l’enseignant n’a souvent pas le pouvoir d’achat. Il peut recommander, tester, prescrire… mais la décision budgétaire appartient au chef d’établissement, à la collectivité territoriale, ou au référent numérique académique.
Toucher les enseignants sans toucher les décideurs, c’est planter une graine sans arroser la terre. Et inversement, si l’on parvient à toucher les acheteurs sans que les enseignants soient impliqués.
Les décideurs cachés : qui fait quoi dans l’éducation ?
L’écosystème éducatif repose sur une chaîne de décision complexe où chaque acteur joue un rôle spécifique :
Les collectivités territoriales équipent les établissements, financent les projets numériques, gèrent la restauration scolaire et les infrastructures. Pour les toucher efficacement, des supports comme Convergences et Memento ( magazines des acheteurs publics) ou encore le Guide des Carrières de la FPT (120 000 agents et décideurs des collectivités) sont incontournables.
Les chefs d’établissements scolaires arbitrent les budgets, valident les projets pédagogiques, orientent les choix d’équipement. La newsletter Pédagogic-Info leur est spécifiquement dédiée et constitue un relais stratégique.
Les DDFPT (Directeurs Délégués aux Formations Professionnelles et Technologiques), anciens chefs des travaux des lycées professionnels, ont la main sur les achats d’équipements techniques et machines. Pourtant, ce public est souvent oublié des campagnes classiques. Actu SNUEP permet de les cibler directement.
Les infirmières scolaires, en contact quotidien avec 14 millions d’élèves, jouent un rôle clé dans les campagnes de prévention santé, d’hygiène ou de nutrition. Le magazine De But en Blanc (9 200 infirmier·ères scolaires) est leur média de référence.
Chacun de ces acteurs a son propre réseau d’information, ses propres critères de décision, son propre calendrier budgétaire. Ignorer l’un d’eux, c’est affaiblir l’impact global de votre campagne.
Conjuguer les intelligences : la stratégie gagnante
Une communication vraiment efficace dans l’éducation ne se contente pas de toucher UNE cible. Elle orchestre une stratégie multicanale et multi-cibles qui fait dialoguer tous les maillons de la chaîne.
Imaginons une campagne pour promouvoir un équipement sportif innovant destiné aux établissements scolaires :
- Auprès des enseignants d’EPS : sensibilisation via le Bulletin et le Mag SNEP (40 000 enseignants) et Contrepied pour susciter l’intérêt pédagogique et créer de la prescription terrain.
- Auprès des collectivités : argumentaire budgétaire et RSE dans Convergences et dans la newsletter Collectivité-Info pour convaincre les décideurs qui financent.
- Auprès des chefs d’établissement : présentation des bénéfices dans Pédagogic-Info pour obtenir la validation interne.
Résultat : l’enseignant recommande, le chef d’établissement valide, la collectivité finance. L’intelligence collective au service de votre succès commercial.

Le bon timing, le bon message, le bon support
Conjuguer les intelligences, c’est aussi comprendre que chaque acteur a ses propres temporalités et ses propres enjeux.
Les collectivités arbitrent leurs budgets en fin d’année. Les chefs d’établissement planifient leurs projets à la rentrée. Les enseignants cherchent des solutions tout au long de l’année scolaire.
Une campagne efficace anticipe ces cycles, adapte ses messages et déploie les bons supports au bon moment. C’est précisément ce qu’une régie spécialisée comme Com d’Habitude Publicité permet : une connaissance fine des rythmes éducatifs et un accès direct à toutes les strates décisionnaires.
L’éducation est un écosystème, votre communication aussi
Dans un secteur aussi complexe que l’éducation, aucune campagne ne peut réussir en vase clos. Toucher les enseignants sans convaincre les décideurs, c’est perdre en efficacité. Viser les collectivités sans impliquer les prescripteurs terrain, c’est passer à côté de l’adhésion.
La vraie performance naît du croisement des intelligences : l’expérimentation des enseignants, les décisions des décideurs, l’investissement des collectivités et les bénéfices des élèves.
Conjuguer ces intelligences dans votre stratégie média, c’est transformer une simple campagne publicitaire en un véritable levier de changement.
Vous préparez une campagne dans l’éducation ? Parlons-en.
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